Vous êtes ici : Accueil > ETRE AGRICULTEUR > Je gère mon entreprise > Irriguer

Stop aux idées reçues n° 2

Accéder aux flux rss de notre siteImprimer la page

NON. Rassurez-vous : les irrigants ne prélèvent pas d’eau sans l’avoir demandé au préalable.

Ils ont connaissance du volume maximum qui leur a été attribué et l’Administration suit précisément leur consommation.

En France, il y a beaucoup de réglementations et une forte pression en faveur de l’environnement.

Concernant la gestion de l’eau, l’orientation prise de « protéger et restaurer les cours d’eau » date du début des années 90. Depuis, c’est l’empilement, qui se poursuit, de textes de loi allant dans ce sens.

D’abord : « tous » les points de prélèvement doivent être déclarés.

Ensuite, les prélèvements supérieurs à 1.000 m3/an sont soumis à la Loi sur l’Eau et les Milieux Aquatiques.

La création de tout nouveau forage ou demande de prélèvement en rivière passe par le montage de dossiers administratifs nécessitant études et tests de pompage. L’étude d’impact réalisée fait un état des lieux de l’existant et évalue l’impact du projet sur les eaux souterraines et de surface, les forages déjà existants, le milieu naturel,… Si le dossier administratif prouve que le projet n’a aucune incidence négative, il sera accepté. Dans le cas contraire, il sera refusé.

Concernant le volume accordé au point de prélèvement (forage, puits ou pompage en rivière), il y a trois niveaux de restriction qui se cumulent :

  • Un volume maximal selon le point de prélèvement, qui ne pourra pas être dépassé.
  • Une attribution pour l’année d’un volume d’eau selon les cultures et surfaces irrigables, sachant que ce volume sera insuffisant 3 ou 4 années sur 10. Ce qui oblige les irrigants à économiser l’eau dès le début de la campagne.
  • Un volume plafond pour l’irrigation sur les bassins versants en tension quantitative. Sur ces bassins versants, on réduit le quota accordé aux irrigants afin que le total ne dépasse pas ce volume plafond.

Il y a des différences de gestion d’un département à l’autre. Dans certains départements, il n’y a pas  de limite par culture. Dans d’autres, l’irrigant conserve le même quota tous les ans. Dans d’autres encore, il n’y a pas de volume plafond,…